Rendez-vous dans le bureau

Précédemment dans la bibliothèque

Le taicho franchit alors la porte reliant son antre au reste du monde, notamment celui de son QG. Un large bureau n bois noir jais semblait trôner au centre de la pièce, entouré par un multitude de choses qui pouvaient intéresser telles personnes ou telles autres. Des étagères principalement surplombaient une masse de livres rangés en piles diverses, et dispersés sur le sol du lieu de travail, séparés par une fine couche de matière touffue, le tapis blanc ressortant une fleur de cyclamen, symbole de la 2e division du Gotei 13. Sur les planches des étagères étaient posées des tonnes de paperasse de diverse nature, des bocaux en verre, des pots d'encre de Chine, des parchemins aux multiples utilisations, ou encore des plumes rattachées entre elles par de minces filaments. En résumé, que de la matière à travailler... C'est à ça que ressemblaient les journées de la capitaine : remplir des papiers, des dossiers divers, des rapports pour l'ancienne chambre de Chuo. Enfin, la jeune femme rentrait à son bureau et s'assit dans son fauteuil en osier, conforté par un duvet recouvrant la surface, et très confortable d'ailleurs. Elle se mit la tête dans un main et resta quelques secondes à rêvasser comme elle avait l'habitude de faire avant de se lancer dans un tâche ardue.

Justement, elle se leva et s'étira, précédent sa marche vers les supports en bois lui refourguant tout ce dont elle avait besoin. Elle regardait les rangées de livres, les survolant avec un index fin et féminin, semblant savoir avec un quelconque 6e sens dans quelle direction se diriger. Le bout de son index effleurait à peine les innombrables ouvrages répertoriés dans cette petite bibliothèque bric-à-brac et peu entretenue, étant donné la poussière apparente qui s'y dégageait, entre deux livres déplacés par l'habile doigté de Soi Fon. Elle continua son parcours à la recherche d'un dossier qu'elle devait remettre à un personne qui s'apprêtait à venir ponctuellement au sein même de son antre. Enfin elle sembla avoir trouvé son bonheur en la présence d'une grande pochette rouge aux coins usés et contenant beaucoup de feuilles ayant subi un grattage successif par une plume. Le gros du dossier avait été rédigé par le capitaine de la 2e division. Avec précaution elle retira les feuillets de l'étagère et les épousseta.

*Je ne pensais pas t'ouvrir à nouveau... Mais ce n'est pas pour moi. *

Elle feuilleta donc les pages qu'elle et d'autres personnes s'étaient appliquées à écrire. Relatant les faits de la vie de la prodige Shihouin, le dossier comprenait une partie importante sur la carrière de l’ancienne shinigamie et sur sa fuite dans le monde réel. Elle se souvint encore des larmes qu’elle avait déversé sur son nouveau bureau de capitaine il y a longtemps. Elle referma le documents et le lança en direction de son outil de travail et se posa un moment contre le mur peint. Elle ferma les yeux ; puis elle alla s’asseoir un moment. On toqua alors à la porte. La capitaine ouvrit un œil et prononça le mot d’ordre habituel, sans lequel toute personne non-invitée se faisait rejetée.

"Entrez !"

Un petit shinigami entra alors et salua son officier comme il se devait avant de prendre la parole.

"Excusez-moi Fon-taisho, le capitaine d la 13e division, Ukitake-taisho, souhaite s’entretenir avec vous. Il attend devant les portes."

"Faites-le entrer."

"Bien."

Il salua une nouvelle fois avant de sortir et laissa la porte ouverte avant qu’une nouvelle personne n’entre. L’aîné de la femme vint alors se placer au milieu de la salle…

Apparemment Soi Fon n’était pas aussi froide et sans sentiments qu’elle voulait le faire croire, le retour de Yoruichi l’avait surement affecté et le capitaine de la 13e division avez peut la voir sous un autre jour, une partie de Soi Fon que peut de gens avez du voir… Depuis le décoloré voyait Soi sous un autre œil et il se disait qu’elle est lui était assez semblable en effet depuis la mort tragique de Kaien, Ukitake qui souriait souvent se mis à sourire constamment créant alors un mur qui empêcher les autres de voir sa tristesses, la jeune femme elle semblait avoir fait la même chose mais au lieu de sourire elle avait crée une carapace qui la faisait apparaître comme une femme sans sentiments ! Ce qui peiné assez l’homme aux longs cheveux blanc…

Enfin bref après être sortie de la bibliothèque le malade eu une courte discussion avec la pauvre Kurika qui avait eu plus d’une frayeur en moins de trente minutes… La femme confia même au capitaine que lorsque la Taicho était apparu dans son dos elle avait eu la peur de sa vie et qu’à ce moment elle croyait sa vie terminée ! Jyoushiro lui se contentait de la regarder avec un sourire et apparemment c’était amplement suffisant puisque au bout d’environs 20 minutes la shinigami a lunettes c’était calmer et était repartit terminer comme si rien ne s’était passé… En voyant une scène pareille on aurait peut croire que le sourire du malade avait le pouvoir de réconforter les gens ou bien de les mettre en confiances !

Après sa courte discussion avec la bibliothécaire le décoloré était passé dans son bureau pour poser le dossier qu’il avait déjà il s’agissait de celui d’Urahara Kisuke… Un homme bien qui avait quitté la Soul Society pour des raisons plus que trouble…Et c’était surement a cause de ça que Yoruichi avait fuis le Gotei 13 ! Une fois la paperasse poser Ukitake se mit en route pour la 2e division, après environs dix ou quinze minutes le vieux Shinigami arriva devant les quartiers de la division charger des assassina il poussa alors une grande porte et lorsque celle-ci fut ouverte il se mit a marcher d’un pas lent a travers d’un long couloir remplis de Shinigami sa veste blanche attira rapidement le regard des membres de l’unité spéciale qui le regarder d’un intriguer de voir cet homme ici… Apparemment peut de capitaine était convié a rentré dans le bureau de la jolie brune et Ukitake peut voir que les hommes le regarder d’un air intriguer. Une fois arrivé devant le bureau de Soi fon il demanda a un officier de l’annoncer, après cette tache accomplis le dieu de la mort dit au javellisé qu’il pouvait entrer et c’est ce que le Taicho fit…

Jyoushiro pénétra donc dans le bureau de sa collègue la regarda dans les yeux puis lui adressa un grand sourire… il regarda ensuite a gauche puis a droite et ricana… d’une façon assez niaise..

Oh ! C’est plutôt jolie ici… Je pourrais dire à Kiyonne qu’il n’y a aucun objet de torture dans votre bureau…

Dit le vieux capitaine en souriant… Il était vrai que depuis la tentative de libération de Rukia Kiyonne pensé que Soi était une femme sans cœur qui prenait plaisir a torturé les gens…

Enfin re bonjours Soi-sama… J’espère que vous allez bien !?

La grande silhouette du capitaine de la 13e division vint se poster devant elle et alors la conversation importante put enfin commencer...enfin presque...

"Oh ! C’est plutôt joli ici… Je pourrais dire à Kiyonne qu’il n’y a aucun objet de torture dans votre bureau… Enfin re bonjour Soi-sama… J’espère que vous allez bien !?"

Une pointe d'humour qui venait réconforter les journées maussades passées à travailler avec acharnement pour assurer le bon fonctionnement de la Soul society et de sa sécurité. Il était vrai que tout allait de mal en pis depuis que Aizen et ses complices s'étaient volatilisés avec le Hogyoku. Soi Fon, assise comme il se devait, toisait le capitaine avec de grands yeux étonnés.

*...Objets de torture ?...Pour quoi faire ?...Je n'en ai pas vraiment besoin...La peur que j'inspire suffit à délier les langues...**

Cependant le taisho émit un petit sourire. Car qui aurait pu penser que autant de monde pouvait dire autant de choses sur elle. Etonnant en effet. Mais bon, Soi Fon était réputée pour son aigreur, son respect des règles, sa fermeté, son caractère de tueuse professionnelle... Tout cela montrait à quel point les gens pouvaient se tromper sur son compte. Après tout, ne disait-on pas "Pour mieux tromper son adversaire, il faut d'abord tromper ses propres amis.", ainsi personne ne parviendrait à l'attaquer, quel que soit le niveau de l'adversaire, tant que son bouclier invisible serait aussi dur que le coeur de pierre qu'elle porte au regard de tous, personne ne pourrait l'atteindre.

"Vous êtes drôle Ukitake-san. Et pour répondre avec précision à votre subordonnée, je n'ai nul objet de torture : mon corps entier est conçu pour cela. Je transcende ce principe de matérialisme."

Et voilà, toujours le mot pour rire. Quel humour noir... La jeune femme s'enquit alors de prendre le dossier précédemment trouvé dans les étagères de son mur, afin de le déposer au bord du bureau, devant son dit-confrère. Elle croisa les doigts et regarda nonchalemment le mur derrière le taisho, avant de revenir sur lui.

"En ce qui concerne l'affaire des trois capitaines déserteurs, nous sommes bloqués en ce moment. Nos forces d'attaques ne peuvent pas intervenir dans le Hueco Mundo avant qu'une nouvelle assemblée n'ait été désignée. Espérons juste que rien de grave n'arrive avant nous ayons pu finir nos préparatifs. En ce qui concerne le shinigami Rukia Kuchiki, quelles nouvelles pouvez-vous m'apporter ?"

Apparemment Soi Fon avait l'air de s'intéresser à cette jeune personne qui s'est acoquinée avec les ryokas, mais pourquoi donc ?

Décidément cette journée était pleine de révélation ! En quelque seconde il venait d’en apprendre que Soi fon avait un cœur et qu’elle était très bonne pour ce qui était de l’humour noir. En effet après que le capitaine de la treizième ai sortit sa fameuse blague la petite brune avait rétorqué en expliquant que son corps lui-même était une arme de torture.

Ceci fit sourire le décoloré, il s’imaginait déjà comment Kiyonne allait réagir lorsqu’elle apprendrait la réponse de l’ex chef de la garde personnel de Soi Fon… Elle allait surement lui sortir un « J’en étais sure Taicho » ou encore un « Cette femme me flipper Taicho »…

Et bien… Qu’elle humour…. A vrais dire je m’attendais a ce genre de réponse… Mais bon c’est un peut logique… Vous êtes la capitaine de la 2e division c’est votre travail… Enfin bref… Je suis sure que votre réponse satisfera cette chère Kiyonne…

Dit le vieux capitaine tous en gardant son grand sourire… Il se mit alors à marcher vers une fenêtre qui se trouver a environs trois mètres de lui et regarda alors le ciel puis le Sereitei… Soi avait de la change d’avoir une aussi belle vu le décoloré était presque même jaloux. Son bureau a lui ce trouver prêt d’un jardin il lui était donc impossible de regarder les rues géométriques du Sereitei… Mais alors qu’il était entrain d’admirer la vue Soi Fon posa le dossier de Shihouin Yoruichi sur son bureau et un léger silence suivit ce moment.

A la fin de celui-ci la capitaine de la deuxième division reprit la parole et lui expliqua que pour l’instant Aizen était inactif mais que les armées de la cours elles aussi ne pouvaient rien faire pour attaquer le Huenco Monde qui était devenu le royaume d’Aizen. Et a la fin de cette phrase elle demanda des nouvelles du sixième siège Kuchiki Rukia. Une fille que le capitaine apprécier beaucoup et qui avait du traverser bien des défis tels que la mort du lieutenant Kaien…

Et bien elle va très bien… Depuis quelque temps elle a reprit du service et elle a était envoyer sur terre dans la zone de Karakura pour surveiller les agissements d’Aizen elle fait partie du groupe commandé par Histugaya Toshiro le capitaine de la 13e division….

Dit le capitaine d’un ton neutre….

Pourquoi portez vous tellement d’intérêt pour Rukia-chan….

En effet, le capitaine Fon était intéressée, non pas par la shinigami Rukia Kuchiki en particulier, mais plutôt par ce qui faisait que la soul society avait été chambulée. La mission générale de Soi Fon restait d'assurer la sécurité intérieure du Seireitei, le renseignement pour parer d'éventuelles attaques de hollows, et l'exécution pour faire mourir ceux qui s'pposaient ou étaient reconnus traîtres à la Cour. S'étant occupée du dossier concernant la mise à mort de Rukia, elle ne pouvait laisser de côté le fait qu'elle avait été impliquée dans une tentative d'évasion et la destruction du Sokyoku, même si cela ne relevait pas de son fait. De puis sa disparition, Soi Fon avait déjà chargé un shinigami de la retrouver, mais il fut blessé pendant un combat contre un Hollow. Et d'après les informations, c'est là que Ichigo Kurosaki a fait son apparition dans les fichiers des services de sécurité. Bien qu'il n'ait pas été identifié sur le coup, ce n'est que lorsque les ryokas avaient tenté de passer la barrière avec l'aide d'un des géants. L'ex-capitaine Ichimaru l'avait d'ailleurs repoussé, ne le tuant pas pour mieux semer le trouble dans le seireitei et préparer la tentative d'assassinat du simili Aizen. Finalement, au moment de sa mort, c'est Rukia qui avait été choisie par Kizuke Uahara pour abriter le Hogyoku, objet de désir de l'ex-capitaine de la 5e division. Tout un plan pour y arriver. Ce Aizen était vraiment la pire des ordures. Soi Fon était encore étonnée de voir que même après la disparition de Uahara avec Yoruichi, ses inventions se révélaient toujours d'actualité... Et Kuchiki avait survécu, comble de l'expérience passée. Elle ne devait pas ne pas s'intéresser à son cas, peut-être représentait-elle encore un danger ? Qui sait ?

Kiyonne...Kiyonne...Kiyonne... De qui voulait-il parler ? Aaah ! Kiyonne Kotetsu, la soeur cadette du vice-capitaine de la 4e division. Comment aurait-elle pu oublier...en fait si elle aurait pu oublier qu'elle avait failli la tuer lorsque le ryoka Kurosaki était intervenu au moment de la sentence fatale sur Rukia Kuchiki. Ukitake et Kyoraku avaient utilisé un sceau pour emprisonner le sokyoku, sur le moment, cela était une preuve de la traîtrise de ces deux capitaines. Soi avait empêché les deux officiers de la 13e division de rejoindre les vice-capitaines battus à pleine couture par Ichigo Kurosaki. Elle avait d'ailleurs pu mourir si, en lui écrasant la cage thoracique de son pied, Yoruichi ne l'avait pas chopée au passage. Au moins elle lui avait laissé du répit. Remarque, maintenant qu'elle y pensait, Soi Fon comprenait pourquoi certains ne l'aimaient pas, son impartialité à toute épreuve faisait d'elle la plus respectée et la plus terrifiante de tous les officiers de la Cour. Ahlala, heureusement qu'ils ne voient pas tout ce qu'elle a pu faire avec des prisonniers de guerre...

Elle leva sa petite tête vers son aîné et lui répondit, non pas à propos de la dernière question posée, mais sur la fonction de son poste au sein de la 2e division.

"Dites à votre officier Kotetsu que c'était par un concours de circonstances que cette mésaventure est arrivée. Je suppose qu'elle s'en est remise. Sur ce, je dois vous laisser, j'ai une réunion avec de hautes personnalités."

Elle prit son zanpakuto posé à l’amiable sur un coin de son bureau, et par un simple mouvement leste et majestueux elle se dirigea vers la porte menant au centre du QG, raccompagnant de la même manière son locuteur. Refermant l’entrée de son logis, Soi jeta un regard en biais à Ukitake, feignant de se retourner pour aller vaquer à ses occupations.

"En ce qui concerne Rukia Kuchiki, je n’ai rien à avancer, c’était juste une question informelle. Au revoir Ukitake-san…"

Fin du topic

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