You cannot resist him ! [Solo avec l'intervention d'un pnj à la fin]

Le Seireitei, domaine de paix, de tranquillité pour les âmes, était bercé par les premiers rayons du Soleil. En effet, le matin ne faisait que commencer, la majeure partie de la population du Seireitei était encore en train de dormir, mis à part quelques shinigamis. Les seuls qui s'attelaient déjà au travail n'était autre que ceux de la Douzième Division. Leur rôle étant de pratiquer des recherches pour le Seireitei, ils se devaient d'être au poste le plus tôt possible. De plus, leur capitaine n'était pas vraiment du genre à faire une grasse matinée, sans doute du à sa paranoïa. Effectivement, le Jû-ni Ban Tai Taishô, Kurotsuchi Mayuri, n'avait guère l'habitude de passer des heures dans ses appartements. Il était toujours le premier debout, en même temps que les premiers rayons du soleil. A ce moment là de la journée, le calme était permanent, le silence était presque le maître des lieux et, ces facteurs étaient les plus belles choses qui pouvaient exister pour le scientifique. Savant de génie, il n'acceptait point que quelqu'un puisse ne pas se lever pour mettre ses idées en places et commencer un travail digne d'intérêt. Le Capitaine de la Douzième division était un shinigami un peu à l'écart, comme d'autres de par leur aspect, leur idéaux et tutti quanti. Cette différence se trouvait dans un regroupement de tout ceci pour Mayuri, en effet de part ses expérimentations, qui étaient le plus souvent horribles voir inapte aux lois en vigueurs, bien qu'il s'arrangeait toujours pour noyer le poisson dans l'eau, le scientifique préferait qualifier ses expériences par les termes : utiles et nécessaires.

La journée avait bien commencé , un réveil aux aurores, suivi d'une prise de notes rapide pour une formule, ainsi qu’un petit instant purement futile, que Mayuri consacra a la lecture des archives de sa Division , bien qu'ayant accès a toutes les archives, il prit son temps pour bien prendre connaissance de chaque projet de ses subordonés, nul doute que certains subirait sa colère tandis que d'autres suscitait sa paranoïa. La matinée était presque agréable malgré le tumulte et une impression de calme avant la tempête, et aux alentours de dix heures le Jû-ni Ban Tai Taishô se prit a vouloir se rendre à la bibliothèque pour consulter quelques ouvrages, certains lui serait indispensable pour le reste de sa journée. L’endroit était assez familier puisque dans le fond l’architecture était la même partout, mais les décorations elles donnaient un coté plus festif que les bocaux et autres tubes remplis de liquide non-identifiable de Mayuri, une sorte de dégout l'envahit. Comment un lieu qui devait servir pour un apprentissage pouvait être aussi vide. Sans doute que pour lui, toutes les connaissances accumulées depuis des millénaires par le Soul Society, n'était juste qu'un ramassis de papiers obsolètes et inutiles. Kurotsuchi Mayuri était et serait toujours un être incompréhensible, même pour les autres et, même s'il semblait fou pour la plupart, cette folie est tempéréer par son indéniable génie et par sa maîtrise de la science.
Bien que conscient de cette "différence" , le scientifique lui avait une autre vision du monde. Pour lui, notre univers est une succession d'images confuses et brouillées, perdues dans une myriade de couleurs troublantes, alors quoi de mieux pour avoir une vision claire et nette que d'autopsier chaque créatures, faire des expériences sur chaque particules pour en comprendre le fonctionnement.

Arpentant les allées de la bibliothèque, pour récolter les renseignements dont il avait besoin. Mayuri dissimulait sa présence, malgré le cliquetis de son Zanpakutô et son sourire sadique qui semblait dégageait une aura malsaine. Au détour de ses pérégrinations il finit par ressentir quelque chose d’étrange, un sentiment indescriptible, cette réaction unique : "la traque", la conviction profonde que quelqu’un vous suis sans en savoir la raison, ainsi après avoir passer son temps a se retourner en pensant être suivit, le paranoïaque finit par sortir de son Hakama une de ses éternelles serringues qui renfermait une substance verdâtre. Si quelqu'un avait eu la mauvaise manie de le suivre, nul doute qu'en deux temps, trois mouvements il se serrait retrouver au sol, le corps agitait par des convulsions. Rien qu'en y pensant, le scientifique avait déjà un plaisir malsain à injecter son produit, malheureusement pour lui ce ne fut pas le cas. C'est ainsi que son escapade dans cet endroit cruellement hideux à son goût pris fin. Reprenant la direction des quartiers de la Douzième.

Arrivé non loin des baraquements servant de dortoir, sa présence en ces lieux se faisait de plus en plus oppressante, comme s'il voulait montré à ses subordonnés que la récréation était finie et, que quiconque ne travaillerait pas deviendrait son futur sujet d'expérimentation. Kurotsuchi Mayuri commença alors à relâcher son reiatsu pour que tout le monde s'affére, et alors qu’il avait dos a lui la place centrale de sa Division, il s’arrêta pour regarder les alentours, regardant attentivement ses pathétiques serviteurs, leur condition de pire proie que le scientifique ai pu choisir. L’air était devenu plus lourd, la lumière ambiante semblait comme aspirée par Ashisogi Jizo, le seul ami qu'avait Mayuri et également, le seul qui ne l'avait jamais déçu. Le sadique senti autour de lui une présence familière, il tourna la tête un instant pour se rendre compte de qui osait l'observer. C'était sa fidèle création, sa fille sur qui il passait ses nerfs la plupart du temps: Kurotsuchi Nemu.
Perdu dans ses pensées les plus abjectes, Mayuri s'avança d'un pas langoureux vers son bureau, sans prêter la moindre attention à sa Fukutaishô qui le suivait comme son ombre, tête baissée. Après tout, pourquoi se serait-il arrêter pour saluer sa création ? Se grattant la tête avec l'ongle à la teinte violacet de son majeur, il semblait comme figé dans le temps.. et réfléchissait au corps de ce shinigami déserteur qu'il avait ramené. Quelle travaux physique lui ferait-il subir en premier ? Combien d'injections supporterait-il ? La modification de la formule serait-elle apte à le maintenir en vie ? Tant de questions qui voguaient dans sa tête, ainsi qu'une impatience démesurée à commencer se liser sur son visage. Cette expression terrifiait toujours Nemu, mais ainsi en avait été faite la vie et, elle ne pouvait, ni ne devait y changer quoi que ce soit.


Alors que le maître était toujours dans ses pensées et s'y enfonçait de plus en plus, dans ses méandres du doute. La création, elle, en fut sortit par des bruits de pas doux mais tout de même assez bruyant pour qu'ils puissent capter toute son attention. Relevant son visage et par la même occasion les quelques mèches qui venaient garnir son visage, la fille du savant laissa son regard transpercer celui d'un membre de sa Division qu'elle avait reconnu, à l'allure fière et onéreuse qui émanait de lui. Répondant à son sourire, d'un hochement de tête respectueux, Nemu ne daigna lui adresser la parole. Après tout, si elle avait parler, nul doute que Mayuri-Sama aurait été interrompu... Sans doute avait-il besoin de se retrouver dans le silence le plus total en ces lieux, se disait-elle. Un silence qui s'évanouit bien vite, le shinigami eut la mauvaise idée d'adresser la parole à Nemu. Ne voulant se mêler de ce qui ne le regardait pas, elle rabaissa son regard pour se concentrer sur son soi intérieur, priant au plus profond d'elle même que Mayuri ne s'énerve pas.
A sa grande surprise, le scientifique marchait toujours. Surprenant, la prochaine recherche devait être capitale pour lui...Mais c'était bien mal juger le Jû-ni Ban Tai Taishô. En effet ce dernier, constata bien vite que sa stupide oeuvre ne le suivait plus, non mais qu'est ce qui ne tournait pas rond dans son crâne ? Pour ramener, tout le monde à la réalité, le scientifique sortit un objet rectangulaire, sur lequel il pressa le petit bouton rougeâtre, ce qui eut pour effet de sortir de fils qui s'entrechoquèrent sur le bras du shinigami pour lui couper net. Un rictus se dessinant sur son faciès diabolique, ah quelle merveilleuse invention. Approchant la porte de son bureau, il détourna lentement sa tête sur son côté gauche, puis il lança d'un sifflement haineux à Nemu :

-" Allez, suis moi petite idiote ! Nous n'avons pas de temps à perdre avec cet insecte répugnant."

Kurotsuchi Mayuri était entré dans son bureau, faisant signe à Nemu d'aller dans le labo. Il chercha dans son bric à brac une note de première importance pour cette journée. Mais bon sang où était-elle ? Farfouillant les données de son ordinateur personnel, le scientifique n'arrivait toujours pas à mettre la main dessus. Impossible, une de ces sales vermines lui aurait dérobé ? Pas le temps, d'y réfléchir d'avantages, qu'il entendu une explosion venir du laboratoire, suivit par une petite secousse. Un étrange nuage de fumée noire, opaque tournoillait depuis le seuil. Un mince filet de cette brume s'infiltrait dans la pièce. Luisant d'un sombre éclat et projetant sur les murs, des ombres terrifiantes. A cette allure, cette fumée allait finir par noyer totalement la pièce. Appuyant à la hâte sur un bouton, qui mit en route le système de ventilation, il se leva de son fauteuil et appela sa demeurée de servante. Nemu accourut et s'excusa, elle avait malencontreusement renversé une fiole d'un produit toxique qui lui avait sauté à la figure. Non, mais c'est pas vrai, qu'est-ce qu'il avait fait pour être entouré d'incapables ?

-"Bakana, qu'est ce que tu m'as encore fait ? Hein, tu veux ma perte ? C'est sa, sa tourne pas rond dans ton ciboulot, j'ai du oublier de connecter quelque chose !!!"

Comme on pouvait s'y attendre et la création s'y attendait, le Jû-ni Ban Tai Taishô rentra dans un de ses excès de rage. Saisissant l'idiote par le cou, il renforça son étreinte avant de la jetter sur un des murs, la pauvre s'écrasa violemment et tenta de se relever pour faire bonne figure face à son créateur. En vain, celui-ci n'avait pas finit, il continua à la ruer de coups. Celle-ci gémissait de douleurs, au fur et à mesure qu'elle se prenait taloche, ses lamentations étaient de plus en plus forte, attisant de par ce fait la colère noire de Mayuri, qui continua de plus belle.

-"Uruseï, petite insolente ! Tu ne voudrai quand même pas me faire croire que tu n'y es pour rien !"

Lui donnant un dernier coup, qui la fit valser sur le bureau et la pile de documents entreposés dessus vola en éclat sur le sol. Les feuilles étaient maintenant dans un désordre le plus total... N'en revenant pas lui même, le savant était dépité, non mais vraiment quel bout de viande inapte cette Nemu ! Pour la peine, elle devrait tout ranger, sa l'occupera et, elle ne fera rien sauter dans sa précieuse annexe scientifique.

Alors, qu'il s'approchait de la porte en direction de son laboratoire, une feuille de couleur verte attira son attention...Ecarquillant les yeux, le Capitaine n'en revenait pas, malgré l'incident la chance était de son côté, au moins quelque chose d'utile tient. Se penchant, en observant toujours plus avec avidité la note, c'était bien elle, celle qui cherchait comme un dératé il y a quelques minutes. La prenant d'un geste sec de la main, il commença à se plonger dans la relecture de celle-ci.

Citation :

Note personnel concernant le produit de catégorie S :

Appelation : Sérum à effet nécrosant et gémolysant de type S
Code : S-32YH

Jour 1 :
Suite à mes expériences sur de nombreux sujets, j'ai découvert que le filet de protéines des cellules étaient plus résistantes chez certain spécimen. De même, je recommande l'ajout de l'huile type F-03D qui, d'après mes calculs se conjuguerait très bien à l'armature du filet des cellules. Cependant, le sujet peut courrir un risque, suite au mélange, en effet d'après les premières simulations sur animaux, les mitochondries ne supporteraient pas le mélange. Ceci est à vérifier sur un sujet.

Jour 2 :
Après avoir enlever le lobe pariétal ainsi que le lobe temporal pour exposer la partie désirée du cerveau. J'en viens à la conclusion suivante que, le catalysant F-03D qui devait maintenir un état stable du spécimen est un échec total. En effet, en quelques secondes, les cellules ont perdu toute énergie, arrêtant toute activité motrice du sujet provoquant son décès, au bout de 5mns après injection.

Ajout d'un mémo personnel : Après réfléxion, je pense que la solution réside dans la trachéotomie, mais j'ai besoin d'essayer cette technique une ou deux fois avant d'être sûr de moi.

Jour 3 :
Le dernier sujet m'ayant claqué dans les pattes, j'en viens à la conclusion que les corps réservés à ce projet doivent-être raisonnablement frais pour que leurs tissus ne s'affaiblissent trop. J'ai donc préconiser de mettre en état de stase d'hibernation cryogénique les spécimens C et X.

Ajout d'un mémo personnel : Le sujet C , n'a pas supporter l'injection. Il a également eu, une période de latence avant d'être agiter de spasmes, avant de s'auto-mutiler et de déceder. Peut-être la dose létale en catalysant n'était pas suffisante.
Je vais procéder à l'ajout d'un inhibiteur de type B-U94C, la mithridatisation en devrait être bénéfique.

Un sourire ce dessina sur le visage du scientifique. Bien, il allait finallement pouvoir commencer la journée. Tapant le code du laboratoire, suivit par un "twiiip" d'acceptation, le seuil s'ouvrit et Mayuri s'y engouffra avec son assistante. Il y faisait froid. Un noir étouffant et obscur où, en un rythme morne et une lenteur régulière, retentissait le claquement sec d’une goutte tombant sur les pierres glaciales des lieux. Seul son, invisible spectacle parmi les ombres qui s’étiraient sur tous les environs, assombrissant l’endroit tout entier. Et pour seule lumière au milieu de cette pièce vide et froide, un léger éclat scintillant venant de deux néons, se perdant dans les recoins du laboratoire. Un souffle étonnamment aigu retentit alors, suivit de nouveau du claquement sec du liquide sur les pierres. Bien, le spécimen venait d'être sorti de son état de stase et, était fin prêt pour le début de l'opération. Le directeur du département des recherches, fit un signe à sa créature pour qu'elle lui apporte le produit nécessaire. Cette dernière s'éxécuta et la création du masochiste s'avança vers lui, un plateau entre ses mains fines, sur lequel était posé une serringue, un scalpel, ainsi que divers outils nécessaires pour le bon déroulement de cette opération. Kurotsuchi Mayuri, prit la serringue, la tâta avec son ongle au dessus d'un néon avant de s'approcher de sa victime qui murmurait.

Pendant ce temps, Nemu se tenait appuyée contre un des murs de la pièce. Pour en aucun cas, ne déranger Mayuri-sama. Elle contemplait la "cage" où avait été entreposé cet homme, qui maintenant était ficellé comme un jambon sur une table. D'ailleurs, le Jû-ni Ban Tai Taishô s'approcha de son spécimen, un sourire étirant son visage, laissant retentir de nouveau le "plop" du liquide qu'il allait lui injecter. Appréciant ce bruit si singulier et synonyme de découverte, il approcha sa tête vers celle de son sujet. Lequel, était toujours couché, la glace qui recouvrait son corps s'évaporait petit à petit dans un bruit sec, qui ne cessait de se faire entendre depuis le début. Puis, ses paupières s'ouvrirent lentement sur deux yeux blancs, pupille comprise. Ils glissèrent doucement sur les lieux pour aller se poser sur la forme noire se tenant contre les barreaux en acier. La respiration sifflante qui brisait parfois le silence pesant de la pièce semblait provenir de ce corps immobile.

-"Tu te réveils à temps pour le spectacle. Dis moi, j'espère que tes cellules sont pleine à craquer ! "

Le claquement du liquide fut couvert par celui des cris du spécimen et par le rire sadique de Mayuri. Ce dernier, injecta la substance dans l'organisme de son sujet d'expérimentation. Attendant maintenant la réaction, qui ne devrait pas tarder. Le scientifique aliéné était impatient ! Puis, vint le moment des premiers symptômes.
Petit à petit, des éclats se firent apercevoir sur le corps, scintillants pour un temps éphémère dont la lueur éclaira un peu plus la sombre pièce, qui bien qu'avec les néons restait lugubre. La source de ces pigmentations se révéla être une réaction des plus inattendue. En effet, Mayuri n'en revenait pas, on aurait dit que le spécimen était comme "irradié", sans doute un effet secondaire de la substance. Cette dernière semblait bloquer, inhiber plus fortement que d'habitude une sorte d'activité à son paroxysme des cellules. Lesquelles devaient sans doute mourrir par la réaction chimique et, ainsi entrenerait la mort de l'organisme à l'échelle moléculaire. Il semblait même, que la substance empêchait la création du potentiel cellulaire nécessaire à la contraction des muscles. Nul doute, qu'à cette allure il faudrait que le Capitaine de la Douzième agisse rapidement, pour conserver son spécimen en vie.

HRP: La suite arrive, patience jeune padawan