Un éternel combat

Résumé :

Des Shinigamis disparaissent sur terre. On ne sait pas comment, ni pourquoi ? Il semblerait que ça ne soit pas à cause des Hollows mais de tout autre chose. Ces disparitions inquiètes le Gotei 13. Shigekuni Yamamoto Genryu dépêche alors un capitaine et son lieutenant pour mener l'enquête et mettre à jour la menace. La division en question n'est autre que la division 8 !

Rire, mystère et bouleversement... J'ai voulut mettre en avant la division 8, par cette fanfiction... Parce que je trouve qu'il n'y en a pas assez. Smile Bonne lecture !

TITRE : Un éternel combat !

Chapitre 1 : Bienvenue à la division 8 !

Un calme paisible reignait sur le Sereitei ! Il faisait beau, les oiseaux chantent ! Le paradis quoi ! En parcourant les rues, on peut voir se promenant tranquillement, des Shinigamis aux allures joyeuses et communiquants entre eux avec de grands sourires ! Rien ne pouvait rompre cette si paisible atmosphère... Rien ? Peut être pas... Un hurlement outragé se fit alors entendre dans tous les quartiers du Sereitei, faisant trembler les fenêtres et sursauter plus d'une jeune recrue ! Tous les regards se tournèrent vers la zone de trouble en question... Le quartier de la division huit ! Certains visages se décrispèrent tout de suite, un sourire moqueur apparaissant sur leurs lèvres... Une jeune recrue, toujours surprise par cette manifestation bruyante, se tourna vers un officier qui riait allègrement à côté de lui :

" Qu'est-ce qui se passe ? Ce cri me fait plus peur que rire ! »

L'homme baissa son regard un instant vers le gamin, lui ébouriffa les cheveux et ajouta :

« T'as pas à t'en faire, gamin ! Tu comprendras après une paire de semaine ! C'est juste le capitaine de la huitième qui a du faire un bétise et son lieutenant doit en ce moment même lui en faire voir de toutes les couleurs ! Un conseil ! Si tu croise le lieutenant Ise aujourd'hui, ne la regardes pas dans les yeux... si tu ne veux pas te prendre une réflexion. »

L'homme se remit à rire et continua son chemin. Le gamin resta un instant perplexe, puis haussa les épaules... Il repartit au travail tout en continuant de lancer des regards interrogateurs vers le quartier de la huitième...

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Au quartier de la huitième division... Du bas de la fenêtre qui mène sur le bureau du noble et vaillant capitaine Kyouraku...

« J'EN AI MA CLAQUE ! Dit une voix de femme.
- Du calme ma petite Nanao chérie... Je rigolais... Regardes ! Je ris... Hahaha ! » ajouta une voix plutôt chaleureuse et amicale.

Un silence... Puis un bruit sec !

« Moi aussi, tiens, je vais rire... GRAND NETOYAGE DE PRINTEMPS !
- ... »

C'est alors que des dossiers et des papiers commencèrent à voler par la fenêtre... puis se fut une chaise...

« Allez ma petite chérie ! Si ca te détend de jeter le mobilier par les fenêtres ! Vas-y ! J'en ai pas besoin ! »

Ce fut des livres !... Des papiers et encore des papiers... Puis... un caleçon rose à fleur...

« MON CALECON PREFERE ! ... ... ... Mais qu'est-ce qu'il foutait dans mes tiroirs de bureau celui là ?... Rha tant pis ! Vas-y ! Continues ma belle et douce ! »

Une armoire... Le bureau... Tout était en train d'y passer...

« Ha ca ? Cette vieille caisse tu peux aus... Attends... »

Un moment de réflexion...

« ... ...NON ! PAS MA RESERVE DE SAKE ! JE T'EN SUPPLIE NANAO-CHAN ! »

Trop tard, on voyait déjà la caisse de Saké passer par la fenêtre... Suivit de près par un homme au longs cheveux bruns frisés et à la pilosité généreuse, tendant le bras désespérément pour rattraper la caisse... Un ralentit dans ce genre de situation est de mise !

Le bras tendant vers la caisse ! Le chapeau de paille et son pardessus rose s'envolant, dans l'élan de l'homme, vers l'arrière... Les bouteilles en terre cuite tombant doucement de la caisse... Ses doigts touchant une bouteille maligne qui eut l'idée géniale de se renverser dans
l'inverse des autres... Un sourire heureux se dessinant quand celui-ci rattrapa in extremis cette bouteille...

Bon on arrête maintenant... Vitesse normale s'il vous plait !

La chute ! Lourde et douloureuse... Des bouteilles et du capitaine ! Le tout écrasé à terre... Dans une flaque d'alcool et de pots cassés... Je ne vous dis pas le mélange ! Puis plus un bruit... plus un mouvement... Quand tout un coup, un gémissement brisa le silence...

« Royo ! Ca fait maaaaaal ! »

L'homme releva la tête et redressant son bras victorieux tenant la dernière bouteille de
Saké. Il se releva en se frottant la tête et commença à cajoler la bouteille comme on berce un nouveau née.

« Je t'ai sauvé ma puce ! Tu n'as plus rien à craindre... »

Il vit alors une ombre se dessiner au dessus de sa tête et vit une étagère remplit de livres venir à sa rencontre. Il eut juste le temps d'écarquiller les yeux de stupeur et... :

BANG !

De nouveau plus un bruit... Heureusement que le capitaine était déjà mort, sinon ceci aurait pu l'achever...

Une main tremblante tenant toujours la pauvre bouteille en terre cuite passant de sous la masse d'objets divers fit surface... Puis une tête regardant la dernière des dernières... Souriant en la voyant intacte...

Mais son sourire s'effaça très vite, quand il vit une fissure se dessiner doucement juste devant ses yeux... Un quart de seconde après... La bouteille vola en éclats et le liquide précieux se déversa d'un coup... L'homme ne bougeait plus... Il leva alors la tête vers son bureau et vit une jeune femme la regardant d'un air effrayant... Ses cheveux noirs tirés en arrière... Ses yeux gris glaciaux qui se faisaient entrevoir derrière ses petites lunettes ovales... L'homme tendit son bras vers elle dans un dernier espoir...

« Nanao-chan, je... »

CLAC ! C'était le bruit de la fenêtre qu'elle venait de refermer sèchement. L'homme se laissa tomber sur les débris...

« ... t'aime... »

Chapitre 2 : Vers la bibliothèque.

Le lieutenant Ise se rendait paisiblement à la bibliothèque pour faire quelques recherches... Enfin paisiblement, elle avait l'air d'avoir sa jambe droite plus lourde que l'autre et la traînait péniblement. En regardant plus en bas, on remarqua le capitaine Kyouraku accroché à sa jambe et hurlant à pleins poumons :

« Nanaaaaooooo-chaaaannnn ! Poouuuurrqquuuoiiii tuuu meee faiisss la têêêêête ! Paaarrllees moiiiii jeeee t'eenn priiiis ! Jeeee neeeee peuuuxxxx paaaas viiiivreeee saaannns teeess dooouuuces paaarooooleeee... Nanaaaaaoooo-CHAAAAAAAN ! »

Les Shinigamis qu'ils croisèrent dans la rue, se retournèrent vers eux. Ils réprimèrent leur crise de fou rire sous les regards noirs de la lieutenant.

Arrivée devant la bibliothèque, elle s'arrêta et soupira d'exaspération. De son pied gauche, elle lui donna un revers de pied, ce qui devait avoir pour but de le faire lâcher prise, mais en vain... Elle retenta son coup... Le nombre de fois nécessaire pour qu'il la lâche.

« LACHEZ MOI ! »

Il l'a lâcha alors. Il se releva avec un grand sourire, les marques de chaussures imprimées sur la figure. Il lui dit alors sur une mine grotesque :

« Tu me reparles ? Je peux de nouveau entendre ta douce voix ! Je t'aiiiimeee ! »

Nanao le regarda dubitative et au moment où celui-ci allait se jeter dans ses bras, elle se détourna pour entrer dans la bibliothèque. Il tomba alors le nez en premier sur le sol dur et froid. Alors que la jeune femme allait entrer dans le bâtiment, elle l'entendit de nouveau hurler :

« NAAAANAAAAOOOOO-CHAAAAAAN ! »

Elle sursauta de surprise et très vite se retourna furibonde :

« QUOI ENCORE ? »

Elle vit alors la scène pitoyable. Le capitaine assit sur le sol, pleurant, en montrant son nez ensanglanté. Nanao soupira tout en jetant un regard agacé vers le ciel.

« J'aiii maaal ! J'ai besoin d'une innfiiirmièèère ! Jeee saigne ! Nanao-chan, vient me soigner ! »

Nanao détourna son regard de la comédie de son capitaine. L'homme tenta encore :

« RHHHAAAAAA ! Je perd mon nez !!! Je meurrssss ! ARG ! Viens m'aider ma douce et tendre ! J'ai besoin que tes douces mains viennent prendre soin de moi ! »

Nanao fit abstraction et entra. Elle ne fit que quelques pas dans le hall. Elle entendit la porte derrière elle s'ouvrir d'un bruit sec, et des pas pressés accourant vers elle. Dans un geste, elle se retourna alors et plaça une main en face d'elle, ce qui arrêta Shunsui dans son élan, en le retenant à sa tête ! L'homme avait la bouche en coeur, les bras écartés comme pour la prendre dans ses bras.

« Stop ! On est dans une bibliothèque, capitaine ! Vous n'allez pas faire tout ce cirque ici ! On va se faire virer d'ici ! »

Elle baissa son bras. Le capitaine se redressa, et fit mine de réfléchir. Il eut alors un petit sourire coquin et lui dit à voix baisse :

« Faire des m'amours entre les rayons, ca doit être excitant... »

Nanao lui donna une gifle bien mérité.

« Hé ho ! Reprit-il. T'as pensé quoi ? Juste des petits bisous, pas... ce que tu crois... Franchement ma petite Nanao, tu as l'esprit mal tourné !
- Moi ? » Reprit-elle, courroucée.

Elle eut alors un petit rire qui sonna jaune. Elle cligna plusieurs fois des yeux et lui tourna de nouveau le dos.

Elle entendit alors derrière elle, la porte de nouveau s'ouvrir, elle se demanda d'abord si son capitaine était ressortit, mais elle sentait encore son Reiatsu juste dans son dos. Elle se tourna alors et vit le capitaine Ukitake Jyuushiro arriver derrière son capitaine.

« Bonjour capitaine ! » dit Nanao.

L'homme aux cheveux blancs et au teint maladif lui sourit chaleureusement :

« Bonjour Nanao. Il a l'air en forme aujourd'hui. »

Nanao acquiesça vivement. Il se tourna vers Shunsui, qui n'avait même pas remarqué l'arrivée de son ami et surtout rien entendu de ce qu'il venait de dire, il continuait de regarder Nanao d'un air pensif et amoureux. Ukitake ajouta comme pour réveiller Shunsui de sa douce torpeur :

« Shunsui ? On a réunion urgente des capitaines. On m'a chargé de te retrouver. »

Kyouraku se secoua la tête, fronça les sourcils et tourna son regard vers son ami, il ajouta :

« Ho ! Un papillon de l'enfer n'aurait pas suffit ? »

Ukitake se mit à rire :

« Les papillons de l'enfer ont toujours un mal de chien à te trouver, alors maintenant, il préfère m'envoyer moi ! J'arrive toujours à te trouver ! Et comme on dit : Les grands esprits se rencontrent. »

Ils commencèrent à rire tous les deux. Nanao les regarda et sourit. Kyouraku se tourna une dernière fois vers sa lieutenant et lui dit avant de partir :

« Bon les m'amours entre les rayons de la bibliothèque, ca sera pour un autre jour, Nanao-chan ! »

Ukitake regarda Shunsui avec un air mélangeant de la perplexité et de l'amusement. Nanao, quant à elle, lui lança un regard noir. Shunsui sourit alors et ajouta :

« J'rigole, j'rigole ! »

Il se tourna en faisant un petit clin d'oeil à Nanao. Quand les deux hommes eurent passés la porte, elle soupira, avant de reprendre sa route vers les rayons de la bibliothèque.

Chapitre 3 : Réunion des capitaines.

Shunsui arriva derrière Jyuushiro dans la grande salle de réunion des capitaines. Ils étaient les derniers. Le capitaine de la huitième s'en doutait un peu. Il salua d'un signe de la main tout le monde et vint s'installer à sa place habituelle. Yamamoto prit alors la parole :

« Bien ! Vu que tout le monde est présent, nous allons pouvoir commencer cette réunion ! Bien. Je vais entrer directement dans le vif du sujet. Depuis quelques mois déjà, nous avons remarqué la disparition suspecte et surtout massive de Shinigamis sur terre. Nous avons déjà envoyé une patrouille qui n'est pas revenue... Ce qui commence sérieusement à m'inquiéter... Alors j'ai décidé, d'envoyer un capitaine et son lieutenant pour enquêter. »

Les capitaines se regardèrent les uns et les autres... Se demandant qui allait être désigné pour cette mission qui avait l'air « bateau ». Shunsui sourit alors, se pencha et dit à l'oreille de Jyoushiro qui était à côté de lui :

« Oué, franchement, je pleins celui qui s'en ira là bas ! J'préfère rester tranquille à... »

Il fut interrompu par Yamamoto :

« Capitaine Kyouraku, tu as quelque chose à dire ? »

Le capitaine se releva et regarda le sage Shinigami.

« Heuuu, non rien pépé Yama ! »

Le grand père se mit alors à sourire et lui dit :

« Bon et bien, je te sens motivé pour cette mission... Tu iras avec ta lieutenant. »

Les autres capitaines tournèrent leurs têtes vers lui, dans un petit sourire. Shunsui pour éviter leurs regards moqueurs, abaissa son chapeau en paille sur ses yeux et son sourire s'effaça un peu. Ca lui apprendra à la fermer de temps en temps... Il était pratiquement sûr que pépé Yama avait entendu ce qu'il avait soufflé à l'oreille de son ami. Il est peut être vieux, mais avait encore une bonne ouïe le bougre.

« Bien ! La réunion est terminée ! Capitaine Kyouraku, prépares toi avec ta lieutenant pour partir dans les heures qui viennent... »

Shunsui tourna le dos à Yamamoto sans rien dire, et fut le premier à sortir de la salle.

« Shunsui ? »

Quelqu'un l'interpella, il reconnu la voix de Jyoushiro. Il continua sa route pourtant. Jyoushiro posa une main sur son épaule et il dût en fin de compte, s'arrêter. Il se retourna doucement vers son ami et dit :

« C'est pour te moquer que tu viens m'interpeller comme ça ! »

Ukitake vit que son ami avait mal supporté la remarque de Yamamoto et était un peu énervé. Il lui sourit et l'emmena par l'épaule plus loin :

« Imbécile ! Tu crois que je suis là pour me moquer de toi ! Hé, j'te rappelle que je suis ton ami ! Fais pas cette tête là ! Pense que cette missions sera.... Je sais pas ! Des vacances avec ta Nanao chérie ! Juste elle et toi... Toi et elle ! »

Un sourire se dessina sur les lèvres de Shunsui et bientôt il se mit à rire. Il tapa un grand coup dans le dos de son ami, qui faillit en tomber par terre. Il se reprit alors et sur un air rêveur il dit :

« Haaaaaa ! J'avais pas pensé à ca ! Oué ! Ma petite Nanao et moi, rien que nous deux ! Merci Jyoushi', franchement t'assures sur ce coup la ! Bon, je te laisse, j'ai une bonne nouvelle à aller dire à ma tendre et douce... »

Il laissa son ami en plan et se dirigea vers ses quartiers d'un pas conquérant. Ukitake se gratta la tête et sourit ! Sacré Shunsui !

Chapitre 4 : En direction de la terre.

Nanao sortait de son bureau, suivit de près par son capitaine.

« Ce ne sont pas des vacances, Capitaine ! C'est une mission...
Nanao-chan ? Pourquoi tu me fais perdre mes espoirs de passer un peu de temps agréable avec toi ? »

La jeune femme s'arrêta, se retourna vers son capitaine et ajouta :

« Je suis désolée de vous ramener à la réalité, capitaine, et je préfère y aller franchement, car je commence à en avoir assez... Sachez que... Je ne suis pas intéressée ! »

Shunsui cligna plusieurs fois des yeux d'un air dubitatif et dans un sourire ajouta :

« De quoi tu parles Nanao ? Tu sais je fais tout ca juste pour t'embêter, ne vas pas croire que... »

La jeune femme rougit et lui tourna le dos.

« Ha ! » Répondit elle sur une voix pincée et légèrement déçue.

Elle reprit sa marche. Shunsui lui posa alors une main sur son épaule. Nanao la repoussa... Kyouraku soupira et ajouta :

« Tu as voulut entendre, ce que tu voulais entendre non ? Et tu me fais encore plus la tête ! Qu'est-ce que tu veux à la fin ? Si je dis que je tiens à toi, tu te braques et quand je te dis que je ne tiens pas tant que ca à toi, tu te braques aussi ! »

Nanao ne répondit pas et releva ses lunettes pour mieux se cacher derrière ses verres. Shunsui soupira de nouveau et ajouta :

« C'est bon, j'ai compris... Dès qu'on parle de toi, tu te renfermes dans un cocon bien fermé à double tour... Je ne vais pas te demander ce qu'est ton problème, car je sens que ca va encore retomber sur moi... Alors concentrons nous sur cette MISSION, comme tu me l'as fait si bien remarquer... »

Il avait dit la dernière phrase sur un ton sec. Il reprit le pas et passa sa route en bousculant un peu sa lieutenant au passage. Nanao le regarda passer, mais resta silencieuse... Il avait réussit à braquer son capitaine contre elle... Elle l'avait déjà sentit tendu tout à l'heure quand il était rentré de la réunion mais n'avait rien voulut paraître devant Nanao. Il lui parlait de jouer un jeu et de se renfermer mais lui... n'était pas mieux. Il donnait tout le temps une image de lui, comme étant l'homme fort et toujours souriant... Mais elle voyait de temps à autre dans le fond de son regard qu'il cachait souvent bien son jeu et il ne trouvait comme simple solution dans ces cas là, de se cacher derrière son chapeau de paille... ou de se plonger dans sa coupelle de Saké, ou encore et tout simplement, de disparaître pendant un long moment.

Ils arrivèrent tous les deux devant le grand portail. Nanao toujours la tête baissée vers ses pieds et silencieuse, s'avança à la suite de son capitaine, qui tourna un instant un regard vers elle. Elle leva les yeux à peine une seconde mais n'osant croiser son regard, les rebaissa vers le sol. Ils allèrent traverser le portail quand ils entendirent une personne l'interpeller. C'était Jyoushiro.

« Shun-kun ! Tu allais t'en aller sans dire au revoir à ton vieux pote ! »

Le capitaine de la huitième se tourna un instant vers elle pour s'avancer et s'approcher de son ami :

« Excuse moi... Je suis un peu distrait...
- Oué ! J'ai remarqué ! »

L'homme aux cheveux blancs remarqua très vite la tension... Elle était tellement palpable que même les oiseaux des alentours n'osaient guère chanter... Ukitake attrapa Shunsui par le bras et l'emmena un peu plus loin pour lui dire :

« Hé ! C'est quoi le problème ? Je suis sur que t'as encore dit un bêtise... »

Shunsui haussa les épaules.

« C'est juste que j'en ai marre, elle ne sait jamais ce qu'elle veut... Elle m'énerve...
T'as encore dit une bêtise ! Hummm, je sais pourquoi ! Je suis sûr que Nanao t'a fait suivre son habituel sevrage forcé ! Non ? »

Malgré la boutade de son ami, Shunsui resta de marbre... Le regard ailleurs... Jyoushiro se demandait même s'il l'avait écouté un instant.

« Pourquoi elle est comme ca ? Pourtant les autres femmes ne sont pas comme ca ! Elle est...
- Shunsui ! Arrêtes ! Et puis, c'est peut être pas une mauvaise chose qu'elle ne soit pas comme les autres... C'est que c'est peut être une perle rare... »

Shunsui cligna des yeux, regarda son ami et se retourna pour poser son regard un instant vers Nanao, qui était de dos. Il se tourna de nouveau vers Jyoushiro et demanda :

« Ouais... Mouais... »

L'homme se mit à rire.

« Arrêtes de faire ta tête de lard, espèce d'andouille ! Hé ! C'est les vacances ! N'oublies pas ! »

Jyoushiro se figea en entendant un voix au loin...

« Rho, zut, j'étais pas censé sortir de mon bureau... Tsss, je suis malade pas infirme... Je peux encore me déplacer... Je vais devoir te laisser Shunsui... Je vais... aller faire un petit tour pour semer tout ce beau monde... et puis prendre l'air ! Allez bon courage ! »

Il lui fit un clin d'oeil et disparut dans un Shumpo. Shunsui eut un faible sourire et se tourna vers la porte. Il s'avança et tout en entrant, il attrapa la main de Nanao et la tira avec lui. Nanao le regarda avec de grands yeux, mais prise au dépourvu, se laissa emporter par son capitaine.

Chapitre 5 : La cerise sur le gâteau !

Quand ils arrivèrent sur terre. La première chose que fit Nanao, c'est d'extraire sa main au plus vite de celle de son capitaine. Elle passa les minutes qui suivirent à frotter sa main contre son Hakama comme pour enlever une saleté. Shunsui lui lança un regard amusé. Nanao ne répondit rien et se contenta de croiser les bras et de lui tourner un peu le dos.

Ils étaient dans une maison typiquement Japonaise, aux allures chaleureuses. Shunsui s'avança au milieu de la pièce, releva un peu son chapeau pour se gratter la tête et commença à chercher des yeux une quelconque personne. Il se mit alors à crier :

« Hé ! Kisuke-kun ? Youhou, t'es ouuuuuuuuuu ? »

Nanao soupira, tout en lançant un regard agacé vers le plafond. Il n'était pas sortable ! Alors qu'elle allait répliquer, une porte coulissa derrière elle. Elle se retourna et vit Kisuke Urahara. Ses cheveux blonds en bataille, le bob sur la tête et sa tenue verte un peu défraîchie ! Il avait une bouteille de Saké dans sa main et arborait un grand sourire :

« Shunsui-kun, je t'attendais... et je crois que je me suis un peu endormi ! Regardes, j'ai même prévu le Saké ! »

Il leva la main d'où il tenait le Saké. Shunsui s'approcha et lui dit :

« Ça tombe bien. Il faut dire que ma réserve de Saké a eut un petit accident récemment ! Chute d'une fenêtre pour être plus précis. »

Il lança un nouveau regard amusé à sa lieutenant, dont la mine devenait de plus en plus sombre. Kisuke attrapa Shunsui par l'épaule amicalement et l'emmena dans la pièce d'à côté tout en disant :

« On nous a prévenu de votre arrivée ! J'ai eut le temps de vous préparer des corps artificiels. Faudra les essayer après, mais bon avant, un petit Saké, ca ne peut pas nous faire du mal ! En plus, ca fait longtemps que j'ai pas eut de nouvelles concrètes de la Soul Society. »

Nanao les suivit, ne disant rien, craignant d'être grossière... Ils étaient en missions et tout ce qu'ils trouvaient à faire, c'est de boire du Saké et de discuter de la pluie et du beau temps...

Dans la pièce d'à côté, il y avait une petite table basse. Kisuke et Shunsui vinrent s'y asseoir autour. Nanao préféra rester debout et d'un pas trépignant, essayait de leur faire comprendre qu'ils n'avaient pas le temps à des futilités dans ce genre. Kisuke entama la discussion :

« Alors Shunsui ? Quoi de beau au Sereitei ? Le Saké... Ha oui, c'est vrai, il a volé par la fenêtre... Qui n'ai-je pas vu depuis un moment déjà ? Ha oui, comment va cette chère Unohana ?
- Bah, elle soigne toujours ! Elle... »

Un raclement de gorge se fit entendre, ce qui arrêta Shunsui dans sa phrase. C'était bien sûr Nanao, qui commençait à s'échauffer. Kisuke releva son bob vert et blanc et la regarda un instant avant de dire dans un grand sourire :

« Mais asseyez-vous, lieutenant Ise ! »

Nanao releva ses lunettes, eut un sourire forcé et lui dit :

« Il y a des Shinigamis qui disparaissent et vous ? Vous ne trouvez pas mieux que de boire un Saké et parler de futilités en tout genre... Alors non merci, mais je préfère rester debout ! »

Shunsui soupira et lui répondit :

« Nanao-chan... Ca fait longtemps que j'ai pas vu mon vieil ami, alors s'il te plaît, fait un effort.
- Ne croyez pas que je n'en fais pas, capitaine Kyouraku, mais je préfère vous rappeler le but de notre mission... et n'en profitez pas pour boire du Saké... Sinon je risque d'être très désagréable durant les jours qui suivent... »

Shunsui posa sa coupelle que Kisuke lui avait servit et dit entre ses dents :

« T'façon, tu l'es déjà désagréable... »

Kisuke se figea en entendant ce que Shunsui venait de dire... Il vit le teint de Nanao virer au blanc, puis très vite passer au rouge. Dans sa colère, elle essaya d'articuler :

« Co... Comment ? Qu'avez-vous oser dire capitaine ? »

Shunsui se releva très vite, et dit à Kisuke, tout en ignorant les derniers propos de sa vice-capitaine :

« Bon, ces corps artificiels ? Comme ca, elle sera contente et elle me foutra la paix ! »

Kisuke se leva à son tour, n'osant rien dire de plus, par peur d'aggraver la situation. Nanao, quant à elle, bouillait intérieurement, se promettant de ne pas laisser passer ca.


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Quelques minutes plus tard.

Nanao se regardait dans un glace, observant son nouvel accoutrement. Elle portait une longue jupe verte, et une petite chemise blanche, sous une veste de la même couleur que sa jupe. Pour les chaussures, elle avait choisit des petites chaussures blanches toutes simples, qui faisait penser à des ballerines. Shunsui était derrière et lui disait :

« J'aurais préféré que tu portes la mini jupe et le petit débardeur au large décolleté. Je suis sure que ca aurait mit plus en valeur ton magnifique corps. »

Nanao rougit un peu sous la remarque de Shunsui, mais très vite, elle fit une grimace et lui répondit :

« Désolée, je ne réponds pas au critère d'un pervers de votre genre !
- Pervers... Tu y vas un peu fort, ma petite Nanao... »

Nanao releva ses lunettes et n'ajouta rien. Elle regarda alors la nouvelle allure de son capitaine. Il portait une chemise bleu ciel, entrouverte sur son torse. Il avait choisit un pantalon beige, assez large, et comme chaussures, il avait opté pour des tongues. Nanao lui fit alors une petite remarque :

« Vous partez en vacances capitaine ? Si j'étais vous, pour compléter ma panoplie, j'aurais prit le short, les lunettes de soleil sans parler de la bouée ! »

Nanao avait dit ca sur le ton de la vanne mais, à sa grande stupeur, elle vit son capitaine réfléchir et retourner voir les vêtements pour sortir un short et le regarda un instant.

« J'avais hésité à le prendre à la place du pantalon... Hum... »

Il appela :

« Kisuke-kun ? T'as pas une bouée qui traîne quelque part ? »

Nanao était atterrée face à la situation qui se présentait devant elle. Il l'avait prise au sérieux ou alors la faisait-il marcher comme d'habitude... ?

« Capitaine... Vous... »

Shunsui reposa le short et lui fit un grand sourire. Bien sûr qu'il blaguait. Nanao soupira de plus belle. Kisuke revint alors avec masse de choses dans les mains, le sourire aux lèvres.

« Bon j'ai reçut les ordres, il n'y a pas longtemps, alors voila... »

Il déposa les objets sur la table basse.

« Bon, ils ont prévu de vous faire passer pour des simples humains pour que vous puissiez mener votre enquête en toute discrétion... Alors... »

Kisuke sortit des clefs que Nanao s'empressa d'attraper avant son capitaine.

« C'est moi qui m'en occupe. » Dit-elle d'un ton sec et sans appel.

Kisuke reprit :

« Ce sont les clefs de votre nouvel hébergement qui se trouve dans la rue, un peu plus haut. Ururu et Jinta vont vous y conduire. Ensuite, vos papiers... »

Il tendit des cartes d'identités aux deux Shinigamis, qu'ils attrapèrent. Shunsui resta un moment à regarder sa photo sur sa carte. Il allait poser la question : "Elle vient d'où cette photo ?" Mais ne dis rien par peur de poser une question stupide et de donner l'occasion à Nanao de le réprimer une fois de plus. Urahara sortit un autre carte et un papier et la tendit à Shunsui :

« Avant toute chose, ne jamais laisser ca à une femme ! C'est une carte de crédit, en gros, c'est pour faire vos achats. Il y a le mode d'emplois avec et le code. »

Shunsui regarda la carte un instant et la rangea, ainsi que le papier. Nanao grommela entre ses dents :

« Je suis sure, qu'il va en profiter pour s'acheter du Saké ! »

Kisuke sortit une dernière petite boite, un énorme sourire sur le visage à la limite du rire :

« Et la cerise sur le gâteau ! Je vous annonce que... vous êtes mari et femme ! »

Il ouvrit la boite, et sortit deux anneaux en or. Le visage de Shunsui s'illumina tandis que celui de Nanao resta de marbre, tout en fixant les anneaux d'un air absent, elle dit :

« Plutôt mourir... »